Les cracheurs de lumière, Doregon tome 3, de Carina Rozenfeld

 

 
           x Présentation du livre

Mia, Josh et Garmon se retrouvent enfin dans la même ligne temporelle. Leur mission : faire disparaître l’ombre qui absorbe toute lumière et toute chaleur en Doregon, sans quoi les mondes qui s’ouvrent dans le couloir aux tableaux seront voués à la mort. Les humains et leurs alliés télépathes se rassemblent pour l’ultime bataille face à un Moone écrasant de supériorité et de noirceur… 

     x Par Carina Rozenfeld
     x Aux éditions L'Atalante
          x Mon avis
 Un livre PARFAIT, ENORME ENORME ENORME COUP DE COEURmagie, action, amour...

SANS SPOILERS VOUS POUVEZ LIRE !

Je viens à peine de sortir de Doregon et je me remets du voyage lentement. Je suis encore tout engourdi par ma lecture. Je l’ai dévoré, avalé, englouti… après l’avoir reçu ce matin, et depuis le temps que je l’attendais, je n’avais en effet plus que cette envie, et je l’ai satisfaite. Je ne sais plus trop quoi dire du coup sur cette fin parfaite. Cette fin est magnifique, époustouflante, rayonnante, regorgeant de beauté et de plaisir, une fin intelligente et surprenante, qui nous prend aux tripes, et qui clôt avec une beauté fracassante cette merveilleuse trilogie. Cette fin, ces évènements, ces derniers mots, ces chapites… il fallait trouver, écrire, décrire, inventer, et Carina Rozenfeld a réussi ça, avec une écriture fluide qui est elle aussi parfaite ! Je vous invite à lire cette trilogie, je vous invite à découvrir Carina qui est maintenant, au même titre que Pierre Bottero, mon auteure préférée <3

Je ne peux pas dire grand-chose sur l’histoire pour ne pas spoiler, et je ne veux rien dévoiler pour éviter de tout vous dire sur l’histoire, mais je veux quand même que vous lisiez ma critique pour vous dire Ô combien j’ai aimé cette trilogie, et Ô combien cette fin est parfaite ! Dans ce troisième tome, le monde de Doregon est en danger, et Mia et ses amis, vont tout faire pour essayer d’empêcher la catastrophe qui se profile à l’horizon…un horizon noir, plein d’ombres et de perte. Un horizon détruit.

Je ne peux que vous dire que ce troisième tome regorge de richesse. On retrouve ce monde qu’a créé Carina, ce monde si merveilleux, Doregon. Je me suis vite replongé au cœur des mots qui forment et construisent ce monde qui s’échappe par filets de lumière entres les lignes, je me suis vite retrouvé dans ces mondes fantastiques, dans ces univers incroyables, dans ces lignes de temps étonnantes… ce côté fantastique, cet univers créé, ce monde plein de richesse est vraiment une vrai pépite, une perle, un mystère étonnant qu’on cherche à percer, à découvrir, à entrouvrir. Il y aurait tant de choses à découvrir en ce monde, tant de mystères à percer, tant de mondes à explorer, tant d’univers à adorer, et ce point là, l’infini de ce monde étonnant, et menacé dans ce dernier tome, est un point fort de ce livre, une trouvaille, une pépite étonnante qui me manque déjà ! 

La deuxième chose qui fait de ce livre un univers original, sans pareil et complètement renversant, c’est les lignes du temps, modelées et étalées par Carina, dans une parfaite harmonie, dans une symbiose avec tout le reste étonnante. Disons que j’étais sidéré de voir comment elle a réussi à tout mêler, mélanger, superposer, modifier, et tout bien faire sans qu’il n’y aucun soucis, aucun problème, aucune accroche. C’est fascinant de voir le temps se modifier sous nos yeux, de voir le tout changer, de voir comme tout est possible et de voir comme tout est si bien décrit dans cet univers époustouflant. Franchement je ne trouve pas les mots pour vous décrire comment j’étais sidéré face à cet espace temps qui se modifiait, et l’avant-dernier chapitre est de loin le plus appétissant à ce niveau, là ou tout commence et tout finit… franchement oui, ce chapitre a su m’émerveiller, et il est si bien réussi, si bien construit, si bien trouvé et imaginé… que j’en suis resté scotché ! Je ne vais pas en dire plus, mais en tout cas ce chapitre a eu le don de réunir tout ce que j’ai aimé, non que j'ai adoré plutôt ! dans cette trilogie.

Alors un point que je suis forcé d’aborder tellement il m’a plu dans ce troisième tome, c’est ces créatures fantastiques qui sont crées et imaginés avec tant d’originalité : les cracheurs de lumière… Je ne sais pas où Carina Rozenfeld a bien pu trouver son idée, mais elle est d’une intelligence, et d’une beauté remarquable ! J’ai littéralement adoré ces créatures et Benjamin Carré a en plus de ça su très bien nous les représenter…

Parlons-en de Benjamin Carré. Il a fait des couvertures qui sont franchement superbes ! Elles sont sublimes et vont parfaitement avec le livre. Elles reflètent son univers, sa beauté et sa richesse, et la couverture du tome 3 est la meilleure de toutes, et même de toutes les couvertures de livres que je connaisse ! Disons qu’il arrive parfaitement à reproduire les mots en image, et surtout des mots qui créent des univers fantastiques étonnants… je l’admire pour son travail et ses œuvres qu’il réalise !

Parlons un peu des personnages… chacun a une essence particulière, chacun a quelque chose qui foisonne en lui tel une lumière qui veut jaillir, tel un univers à lui tout seul qui veut se dégager et sortir pour briller. J’ai aimé retrouver ces personnages qui finalement sont si … complexes. Dans le sens où ces lignes du temps, emportent avec eux des facettes différentes de chacun. Mia est un personnage fascinant. Elle est forte et intelligente, pleine de bon sens, de loyauté, d’amour et d’amitié. Josh est un personnage aussi complexe, mais sa force réside en l’incroyable loyauté et en l’incroyable amour qu’il porte en lui… Il y a Garmon, personnage incroyablement attachant malgré son caractère têtu et mystérieux parfois, il y a Bertrand, un ami sur lequel on peut compter, et qui est aussi attachant, et il y a Moone, un personnage qui est vraiment le plus complexe du livre, Moone sur lequel on va découvrir plusieurs facettes qu’il cache, ce Moone attachant, mais aussi sombre… je ne vous en dis pas plus, lisez le livre enfin !

Tout ça, tous ces personnages, toutes ces intrigues et ces points forts, sont scellés et entre mêlés par la clé ultime de la trilogie : la plume douce, fine, fluide et incroyable de Carina Rozenfeld. Elle est envoutante, et on est en totale symbiose, alchimie avec le livre durant tout le long ! Elle sait trouver les mots justes, et beaux, pour décrire chaque petite chose avec une finesse épatante. Lire ses livres c’est caresser la soie ou glisser sa main dans la douce chaleur d’une eau bien calme. En plus de ça, elle créée une intrigue qui est rythmée, à bonne dose, avec des révélations et des rebondissements épatants qui surviennent, changent le cours de l’histoire, épatent, font sourire ou presque pleurer… une écriture magnifique pour une histoire époustouflante (oui je répète beaucoup ce mot, mais il est parfait pour Doregon).

Alors je ne sais comment conclure cette critique, cet avis très élogieux finalement, car écrire ces derniers mots, c’est mettre fin définitivement à ce voyage au cœur de Doregon. Les larmes me viennent carrément aux yeux en écrivant ça, et ma gorge se serre (non non ce n’est pas un mensonge)… Pour vous fixer, je dois dire que je n’ai pas eu plus gros coup de cœur depuis la lecture des Pierre Bottero, et ceux qui me connaissent savent comme c’est un beau compliment ! Je suis heureux et triste d’avoir fini cette trilogie, mais toutes les bonnes choses ont une enfin comme on dit, et là, oh oui, c’en est une bonne ! Je crois que cette trilogie, ces mots, ces lignes resteront à jamais gravés en moi, comme une autre vie, magnifique, que j’ai vécu. Oui ici, ailleurs, et pour toujours.


Commentaires

  1. Aaaaaaaaaaaaaaaah ! ♥
    C'est trop beau, tu fais rêver avec ta chronique...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

J'aime les commentaires : ça me donne de l'audace !
N'hésite pas à poster ton avis, une idée, une blague, une remarque. Tout ce que tu veux, tant que c'est bienveillant !

Les articles les plus lus ce mois-ci