[Reportage] Le samedi 21 janvier 2012 - Rencontre avec Jean-Luc Marcastel

 

Le week-end du samedi 21 janvier 2012, nous sommes allés, mon frère, mes parents et moi, chez nos cousins Théo et Pauline. Je vous ai déjà parlé de Théo… c’est bien sûr avec lui que nous sommes partis à Montreuil ! Bref nous sommes allés chez lui, et sa sœur, et leurs parents bien entendu. Mais ce samedi-là Théo avait match de basket, et Pauline partait à un anniversaire… j’avoue que ce tour du hasard nous a bien arrangé ! Après maintes hésitations, où nous avons failli ne pas partir, j’ai finalement décidé d’y aller et Nathan m’a suivi. Vous vous demandez sûrement où (à moins que vous ne sautiez des lignes !). Bref je ne vais pas vous faire attendre longtemps, ce ne serait vraiment pas sympa. Surtout que vous avez surement très envie de savoir où ? Non, je ne me trompe pas ? Et puis beaucoup le savent déjà je pense… Bref je ne vais pas m’égarer, nos mères allaient faire les soldes donc on a finalement décidé de venir à Bordeaux avec elle (oui je précise, Théo habite pas loin) et c’était parti pour cinq petits heures dans une bouquinerie… et Mollat ! La fameuse librairie Mollat ! (Ceux qui ne connaissent pas lèvent la main ! Et je ne vais pas dire il n’y a aucune honte ça : bien sûr que si il y en a !) Bref pour résumer c’est comme un supermarché (pas non plus aussi grand que Carrefour) mais de livres ! Ouais ouais vous voyez quoi, le rêve ! On peut l’assimiler à Ombres Blanches à Toulouse, un paradis aussi !

Cliquez pour agrandir
Donc arrivés là-bas nous nous sommes rendus à la bouquinerie –non sans ne pas courir ! Un petit lieu très sympa, avec pleins de livres à prix réduits ! J’aurais pu acheter pas mal de livres si je n’avais pas fait des achats à Mollat… mais vous comprendrez pourquoi après ! Bref on a exploré, et ma première découverte que j’ai tout de suite voulue (même si j’ai beaucoup hésité à l’acheter en fin de journée) fut la première version du tome 1 des Eveilleurs de Pauline Alphen ! Le rêve ! Un collector !
Bref avant quelconque achat, nous avons décidé d’aller à Mollat et de revenir plus tard. Nous nous sommes donc pressé dans les rues pour arriver en premier dans le lieu… sacré ! Et c’est marrant que nous n’ayons pas tout de suite vu l’objet de ce rapport ! J’ai regardé les livres, je lisais les résumés, regardaient les couvertures, notamment celles qui appartiennent à des livres lu en services de presse (Witch et Wizard me tenterait presque (je dis bien presque !) alors que je n’ai pas aimé, et je vous assure que Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre est magnifique !) Bref j’étais justement devant la table où je regardais Witch et Wizard quand Nathan s’approche de moi et me chuchote : « Pu**** Tom il y a Jean-Luc Marcastel ! » Je crois que je n’ai pas bien compris sur le coup. Je me suis retourné, et là, sur la table qui trônait près d’étagères, on pouvait voir les livres de Jean-Luc Marcastel, son matériel de dédicace, et bien sûr derrière lui ! Je ne vous dis pas la surprise… tout de suite le fait de passer 5 heures ici (oui c’est bien d’avoir tant de temps pour les librairies mais ça peut paraître long tant de temps) m’a paru trop court ! Après avoir attendu que les deux personnes devant nous partent (oui oui il y avait très très peu de monde !) nous nous sommes avancés. On a fait les présentations, le fait qu’on s’était déjà vu à Montreuil « ah je n’ai pas encore lu Le dernier Hiver mais je veux trop le lire »… bref on a pu beaucoup parler, et c’est ce qui est le mieux dans une dédicace ! J’ai du coup acheté deux tomes de Louis Le Galoup, les deux premiers ! Et ils ont étés dédicacés bien sûr et elles sont toujours aussi belles, ses dédicaces !

Alors nous nous sommes rendus dans la petite salle juste à côté de Mollat –pour les connaisseurs, celle où il y avait eu la dédicace de Cate Tiernan et Maggie Stiefvater, et on est entrés. En effet il nous avait parlé d’une sorte de conférence qu’il faisait, où nous nous sommes rendus avec plaisir… j’ai donc pris quelques notes sur mon téléphone !
  • Jean-Luc Marcastel aime traiter des peurs, notamment les peurs de la nuit. Il aime ne pas montrer les choses en elles-mêmes, car pour lui la peur est véritable si on la cache. On a tous notre propre bête en nous.
  • Il y a toujours un parcours initiatique dans ses livres. Il y a la transformation, le changement, être accepté comme on est… Il y a des quêtes dans ses livres, mais aussi des quêtes intérieures…
  • Dans Le Dernier Hiver, le cadre fait peur, il est oppressant… l’ambiance est terrifiante : une forêt de sapins sombres, oppressante, qui s’impose… et il faut alors apprendre à vivre avec ce crépuscule qui se met en place. La civilisation s’effondre. Planter une ambiance… pour lui c’est un véritable talent ! Il y arrive très bien dans Louis Le Galoup avec l’impression qu’on est au coin du feu, avec un conteur qui nous raconte l’histoire.
  • La description est difficile. Tout le monde ne voit pas les choses pareilles et surtout il faut savoir être original et ne pas mettre des « images toutes faites ».
  • Placer des personnages dans la pire des situations et voir comment ils réagiront… c’est ce qu’il a fait dans Le dernier Hiver, et il montre qu’il y a toujours de l’espoir. « S’il y a un sens à donner à la vie, c’est les humains qui doivent le faire ». Dans la nature c’est la loi des plus forts, au contraire des humains qui vont aider les autres.
  • Dans Le dernier hiver, pour beaucoup la scène la plus terrifiante est la scène où une « forme visqueuse et noire » (dit mon frère) prend la forme de ceux qu’on aime.
  • Au début, quand il écrivait il se mettrait en scène. Il écrivait comme ça en se mettant en scène puis il a commencé à faire des plans, un canevas, un résumé des chapitres, des dialogues puis il finissait par planter le décor.
  • Il finit toujours ses chapitres sur quelque chose qui nous donne envie de lire la suite !
Finalement la rencontre s’est finie et nous sommes allés dans Mollat pour l’attendre car je n’avais pas pu poser mes questions. Nous avons continué de parler, de tout, de la lecture, de Pauline Alphen aussi car nous étions d’abord passé à la bouquinerie pour acheter mes livres (j’ai donc pris Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer et aussi donc Les Eveilleurs tome 1… même si je l’avais déjà. Bref nous sommes finalement rentrés, avec des souvenirs pleins la tête… ne regrettant pas du tout d’être venu ! Ce fut vraiment une journée géniale, à revivre avec un autre auteur ! :D



 Souvenirs de Montreuil...


Commentaires

  1. Et tout ça, grâce à ma maison et mon match de basket !! Vive moi ! :D

    Et surtout vive Mollat ! Imaginez un bâtiment gigantesque en surface et de plusieurs mètres de haut ! C'est bon, vous y êtes ? Maintenant faites quatre, cinq pièces et tapissées les d'étagères remplies de livre : vous avez Mollat !

    RépondreSupprimer
  2. Tssss... JE vous déteste! Moi, y a jamais aucun auteur qui vient, là où j'habite...

    RépondreSupprimer
  3. Plus chanceux que vous, je crois que je connais pas !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

J'aime les commentaires : ça me donne de l'audace !
N'hésite pas à poster ton avis, une idée, une blague, une remarque. Tout ce que tu veux, tant que c'est bienveillant !

Les articles les plus lus ce mois-ci