"On était au fond du gouffre et on avait essayé d’atteindre le ciel." | Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre
Un roman qui coupe le souffle et nous prend une part de nous.
Vraiment beaucoup de mots me viennent à l'esprit en repensant à ce livre. Mais deux des plus explicites seraient bouleversant et touchant. C'est un livre plein de vie, d'une profondeur à couper le souffle, d'une tristesse sans égale, ce livre a réussi à m'arracher quelques larmes, mais même sans ces larmes, mon corps entier tremblait et pleurait.
C'est un roman historique, mais moi qui n'en ai jamais lu, j'ai pourtant été passionné par celui-là. Certes le genre est parfois repoussé par nombre de lecteurs, mais le roman nous fait prendre conscience des horreurs qu'a fait Staline en ces temps, d'une manière touchante, et passionnée. Ce roman est comme une claque qui nous relève et nous ouvre les yeux sur un passé peu glorieux, et sur l'esprit de l'homme dans des situations pareilles. Sa solidarité, son caractère envers les autres, comment la peur peut nous contrôler, jusqu'à nous rendre pire que des misérables marionnettes.
Cet univers, si loin du nôtre et pourtant si proche de quelques années, est décrit par un style fluide, et accrocheur. Et pourtant dur et froid. Le livre est à la première personne, ce qui donne un témoignage touchant et renversant. L'histoire s'alterne sur parties présentes et futures, ces dernières reprenant un élément des précédentes qui vient de se dérouler, pour faire référence à un évènement qui s'est passé dans la vie de Lina, souvent joyeux ou explicatif. Mais ces moments renforcent l'histoire.
L'histoire se déroule avec quelques questions qui ne trouveront leurs réponses qu'à la fin. Elle est rythmée par des rebondissements, touchante avec cette tristesse, cette colère et ces sentiments que retranscrit le livre de manière si bouleversante et rend notre cœur lourd, et nos yeux humides. De plus, les personnages ont vraiment cette petite flamme littéraire qui rend un personnage vivant. Ils sont humains, par leur solidarité, et par ce qui fait, soudain, qu'on voit le feu qui les anime.
Ces personnages traversent maintes épreuves, et tous n'y réchappent pas. Et les lieux qu'ils traversent ajoutent aussi au bouleversement du livre.
Des lieux tristes, froids, glacials par le temps, mais surtout les conditions telles que les maladies, les famines, et les personnes, qui donnent l'impression à tous, qu'ils ne sont plus que des poussières dans le monde, et que d'un simple petit coup de balai, quand on en veut plus, on s'en débarrasse. C'est peut être le cas.
Alors lisez ce livre. Je vous le conseille. Mais surtout pour tous ceux qui sont morts dans cette dure période, pour tous ceux qui ont survécus et qui ont dû reconstruire une vie après tout ça. C'est le premier roman qui m'a arraché des larmes. Un vrai coup de cœur : c'est touchant et bouleversant.
Une nuit de juin 1941, Lina Vilkas, une jeune lituanienne de quinze ans, est arrêtée par la police secrète du régime stalinien. Avec sa mère et son petit frère, Jonas, ils sont déportés en Sibérie. Là, logés dans des huttes, sous-alimentés, brutalisés et harcelés par les Soviets, Lina et les siens tiennent bon. Soutenue par une mère exemplaire et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc à travers ses dessins et ses écrits, elle tente de survivre, au froid, à la maladie, à l’humiliation, et au travail éreintant de la terre. Dans le camp, Andrius, un jeune déporté de dix-sept ans, affiche la même combativité qu’elle…
Aux éditions Gallimard Jeunesse, collection Scripto
432 pages
14€20
C'est un roman historique, mais moi qui n'en ai jamais lu, j'ai pourtant été passionné par celui-là. Certes le genre est parfois repoussé par nombre de lecteurs, mais le roman nous fait prendre conscience des horreurs qu'a fait Staline en ces temps, d'une manière touchante, et passionnée. Ce roman est comme une claque qui nous relève et nous ouvre les yeux sur un passé peu glorieux, et sur l'esprit de l'homme dans des situations pareilles. Sa solidarité, son caractère envers les autres, comment la peur peut nous contrôler, jusqu'à nous rendre pire que des misérables marionnettes.
Cet univers, si loin du nôtre et pourtant si proche de quelques années, est décrit par un style fluide, et accrocheur. Et pourtant dur et froid. Le livre est à la première personne, ce qui donne un témoignage touchant et renversant. L'histoire s'alterne sur parties présentes et futures, ces dernières reprenant un élément des précédentes qui vient de se dérouler, pour faire référence à un évènement qui s'est passé dans la vie de Lina, souvent joyeux ou explicatif. Mais ces moments renforcent l'histoire.
L'histoire se déroule avec quelques questions qui ne trouveront leurs réponses qu'à la fin. Elle est rythmée par des rebondissements, touchante avec cette tristesse, cette colère et ces sentiments que retranscrit le livre de manière si bouleversante et rend notre cœur lourd, et nos yeux humides. De plus, les personnages ont vraiment cette petite flamme littéraire qui rend un personnage vivant. Ils sont humains, par leur solidarité, et par ce qui fait, soudain, qu'on voit le feu qui les anime.
Ces personnages traversent maintes épreuves, et tous n'y réchappent pas. Et les lieux qu'ils traversent ajoutent aussi au bouleversement du livre.
Des lieux tristes, froids, glacials par le temps, mais surtout les conditions telles que les maladies, les famines, et les personnes, qui donnent l'impression à tous, qu'ils ne sont plus que des poussières dans le monde, et que d'un simple petit coup de balai, quand on en veut plus, on s'en débarrasse. C'est peut être le cas.
Alors lisez ce livre. Je vous le conseille. Mais surtout pour tous ceux qui sont morts dans cette dure période, pour tous ceux qui ont survécus et qui ont dû reconstruire une vie après tout ça. C'est le premier roman qui m'a arraché des larmes. Un vrai coup de cœur : c'est touchant et bouleversant.
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Une nuit de juin 1941, Lina Vilkas, une jeune lituanienne de quinze ans, est arrêtée par la police secrète du régime stalinien. Avec sa mère et son petit frère, Jonas, ils sont déportés en Sibérie. Là, logés dans des huttes, sous-alimentés, brutalisés et harcelés par les Soviets, Lina et les siens tiennent bon. Soutenue par une mère exemplaire et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc à travers ses dessins et ses écrits, elle tente de survivre, au froid, à la maladie, à l’humiliation, et au travail éreintant de la terre. Dans le camp, Andrius, un jeune déporté de dix-sept ans, affiche la même combativité qu’elle…
Aux éditions Gallimard Jeunesse, collection Scripto
432 pages
14€20
Je suis impatiente de lire ce roman, j'ai vu beaucoup d'avis positif le concernant .. Mais du coup j'ai un peu peur d'être déçue !
RépondreSupprimerFaut que je le lise ^^ Ma mère l'a lu avant moi, elle a adoré !!!
RépondreSupprimerBonne chronique sinon !
Rien avoir, mais MERCI beaucoup pour le concours ! =D Tu vas recevoir un mail long où je raconte un peu ma vie ^^
RépondreSupprimerVous ne serez pas déçus, croyez moi ! ;)
RépondreSupprimerCe livre a l'air vraiment bien. Je n'en avais jamais entendu parler, mais j'ai très envie de le lire maintenant !
RépondreSupprimerJ'adore la couverture et ton avis me donne vraiment envie de me l'acheter ^^
RépondreSupprimerEn tout cas merci pour le concours par la même occasion et pour cette agréable découverte :)
Jolie critique :)
RépondreSupprimerAh ben c'est pas bien de n'avoir jamais lu de romans historiques... ^^
Moi j'aime beaucoup, faudra que tu continues (sans tomber dans le barbant, évidemment !)
Je l'ai tout simplement adoré ! Il est original (car il raconte un évènement que l'on rencontre très peu dans les romans, la guerre du côté de l'URSS), et très prenant.
RépondreSupprimer(ma critique à voir sur mon blog ^^)
Ce livre me tente énormément ! Et puis, vu comment tu en parles... Je vais être obliger de craquer. ;) Merci pour cette jolie critique !
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