[Reportage] Salon du livre et de la presse jeunesse 2013 - Partie 2




Il y a des sentiments qui ne s’expliquent pas. Des émotions indescriptibles. Uniques, fortes, sincères, mais tout simplement et prodigieusement indescriptibles. Celles que j’ai vécues à Montreuil en font parties… comment pouvoir décrire quelque chose qui vous remue, qui fait que le temps passe en accéléré, et que, quand vous en ressortez, vous êtes tout simplement… vivants ?
Alors je vais essayer de faire un compte-rendu au plus proche de ce que j’ai vécu, même si tout ira aussi un peu plus vite que dans la réalité. Je n’ai pas pour but de raconter chaque détail parce que 5 jours à écrire, c’est beaucoup. Mais je vais essayer. De plus je le fais en plusieurs parties, vue la longueur, le reste viendra dans les jours à venir.
Et je sais que je vais vous donner envie. Envie. Et si vous pouvez venir la prochaine fois c'est génial ♥, sinon je m’en excuse. Cet article n'est pas là pour me vanter...
Bonne lecture les amis… à très vite

JEUDI 28 NOVEMBRE 2013

Nouvelle journée sur le salon ! Cette fois-ci, nous arrivons pour 10h... et avec Théo ! En effet, il nous a rejoints la veille et c’est avec lui que nous démarrons ces quatre prochains jours. YEAH Théo je t’adore ♥

Nous arrivons donc à 10h, enfin plutôt 10h30 après avoir un peu couru et laissé Nathan sur le quai du métro (oui oui hahaha). C’est une foule…de gamins d’enfants, qui nous accueille. Vite agacés, nous oublions notre tour du salon tranquille et allons au Pôle ados ! Nous écoutons par bribes la fin de la conférence de Charlotte Bousquet, puis voyons arriver Carina ! Après lui avoir dit bonjour, nous allons devant-en bons élèves de la littérature jeunesse que nous sommes ;)- et attendons le début de la conférence de cette-dernière…

Conférence de Carina Rozenfeld...

Voici ce que Carina a pu dire parmi toutes les questions posées par les élèves.
Elle commence à écrire en CM1, pour elle, et elle dit qu’elle aurait continué sans en faire son métier. Et elle adora faire partager ses écrits, c’est une passion.

Quant à la la lecture, elle lisait beaucoup de SFF et passait son temps à la bibliothèque. Sa famille n’est pas spécialement dans ce domaine mais elle a une petite cousine -Laurie Cohen- qui écrit des albums. Son auteur préféré ? Elle n’en a pas 1 en particulier, c’est impossible de choisir.
Puis elle parle un peu de son parcours en disant qu’elle a commencé par des études de géographie, de géologie et d’urbanisme, ce qui lui permet de beaucoup mieux comprendre les villes aujourd’hui. Elle a aussi écrit des scénarios de dessin-animé.

Elle adora les USA, notamment New York, ce qui lui a permis de l’aider à écrire Les sentinelles du futur. 

Ainsi, nous discutons ensuite du livre : elle écrit toujours de la SFF parce qu’elle aime ça et cela lui permet de s’évader au quotidien. Elle va pouvoir vivre « ailleurs et autrement ». Son idée de départ c’était de ne pas étudier le passé, comme l’Histoire -elle a eu l’idée en révisant avec son fils- mais le futur. Elle répond à la question de l’identification à ses personnages en disant s’identifier à peu près à tous les personnages.

Elle parle aussi du choix d’un tome car elle a beaucoup réfléchi si elle faisait en un dytique ou non (le présent puis le futur) mais a finalement décidé de condenser pour qu’il n’y ait aucun temps mort et que tout soit action et rebondissements.


Puis Carina apporte une jolie réponse pleine d’imagination et de poésie quand quelqu’un lui demande d’où vient son imagination : « Il y a une petite boutique dans Paris avec des bocaux et vieil homme qui la tient. J’y vais souvent et j’achète des idées. »
Je trouve ça magnifique comme idée… ;) ♥


La Symphonie des Abysses raconte l’histoire d’une monde enfermant et enfermé, sous des règles fortes, mais aussi incompréhensibles. Les personnages devront les briser, et briser les barrières… sous les tropiques.
 
Enfin, elle ajoute que si elle n’écrivait pas de romans peut-être écrirait-elle des scénarios.

 

Après cela, nous allons manger ! Bon sandwich au coin d’une salle rencontres à l’exposition des héros, et puis c’est un programme assez souple… Nous allons voir Carina Rozenfeld à 13h30 pour faire dédicacer nos livres (tout de même, on ne va pas la laisser seule !) avec qui nous passons un moment toujours aussi agréable !


Le stress monte je l’avoue… en effet, à 14h, je serais sur le stand de la collection R ! Alors direction le stand… Et c’est parti pour 2h à être « de l’autre côté du miroir » !

C’est une expérience génialissime et très enrichissante ! Je conseille les quelques personnes qui passent, du moins je discute, j’essaye d’y mettre mon cœur et ma passion ! Je croise Glenn sur le stand et passe la plus grande partie de mon temps avec Fabien Leroy, qui travaille en tant que traducteur pour la collection, et qui est juste quelque d’adorable et de très sympathique !
Je suis heureux de découvrir une étiquette sur Kaleb avec un extrait de mon blog, et n’hésite pas à parler de mes coup de cœur… j’ai vendu au moins un livre (Bon j’avoue c’est Clémentine ! ;)), je ne me rappelle plus mais on en a vendu quelques-uns en plus aussi !

Bref, j’en ressors heureux, enrichi, joyeux, et plein de bons souvenirs ♥


Puis après, plus rien de prévu… Nathan, Théo et moi décidons de partir en tour du salon vu qu’il n’y a plus personne ou presque, et c’en est vraiment agréable ! Nous croisons notamment Gabriel avec qui nous discutons, et d’autres blogueurs (Francesca, Karen (un peu plus tôt), et peut-être que j’en oublie dites-le moi si oui ;))

Finalement nous partons du salon avec plein d’étoiles et d’émotions… et c’est une direction différente que nous prenons ce soir pour un dîner qui sera super, plein de rires et plein de bonheur qui éclate en petites bulles ♥
VENDREDI 29 NOVEMBRE 2013

En ce matin de Montreuil, nous allons au salon pour 10h… et oui, ce matin c’est au tour de Nathan d’être sur le stand de la collection R ! En attendant, Théo et moi nous baladons un peu… 

Théo s’en va à ses occupations et moi je m’installe au Pôle Ados pour écouter l’auteur de 172 heures sur la lune (Johan Harstad) à une conférence, avec son traducteur et son éditrice Shaïne Cassim (qui est aussi une auteure !) Ainsi il raconte des choses intéressantes et il est assez sympathique et drôle. Il parle d’une possibilité d’une future adaptation, de personnages déjà existants (tels que sa prof d’allemand ou des profs, Mia…). Il dit avoir commencé à écrire à 12 et 14 ans, qu’un auteur a finalement les mêmes temps libres que n’importe qui. Il parle aussi du héros comme important par ses failles et ses faiblesses.

Voici un "aperçu" rapide de 30 secondes



Néanmoins, malgré tous ces aspects intéressants, je m’en vais, énervé dès le début de la conférence par un enfant qui ose poser une question « Pourquoi à la fin vous avez fait ça ……. ? » J’avoue que quand j’ai entendu la question j’ai fait un bond… bref je ne vais pas m’énerver ! ;)

Finalement, à 11h30, je me dirige vers le Pôle Cinéma où je dois voir une conférence géniale sur Les chroniques de Pont-aux-Rats ! Je l’avais lu il y a très longtemps mais je me rappelle d’un univers farfelu riche, unique et fort ! J’avais A-DO-RÉ et je vous le conseille ! Aujourd’hui c’est une rencontre très spéciale, car, en effet, l’auteur vient nous parler de l’adaptation au cinéma ! 

C’est parti pour 1h de rencontre, et, dès le début, l’auteur donne le ton : « Je m’appelle Alan Snow, j’ai l’impression d’avoir encore votre âge et il m’arrive quelque chose d’étrange : une partie de mon cerveau [mon livre] va devenir un film. »

Il nous parle ainsi de beaucoup de choses, en commençant par son enfance et son parcours… Jeune, il passait son temps à décorer ses pupitres, et en sortant de l’école on lui a dit qu’il n’avait aucune carrière devant lui donc il a décidé de vivre de ses « petits dessins ». A 11 ans lui et sa famille déménagent à Town Bridge : une ville avec des usines de laine salissantes, beaucoup de riches, de criminels… Habitée aussi de beaucoup d’étrangers comme les Polonais, des anciens esclaves… Aujourd’hui la plupart des usines -fermées- sont maintenant des centres commerciaux. Quand lui et ses frères se promenaient dans la ville ils trouvaient toutes sortes de choses sympas : arc, flèches, pétards…
Il fait les beaux-arts, illustre des livres et fait des jeux vidéos en s’inspirant de sa ville. Il fait des silhouettes simples, et des petits monstres que l’on retrouve dans son livre. Puis il part aux USA pour perfectionner l’animation, il veut faire un film mais comme il n’a aucun argent il rentre chez lui pour écrire son livre.

La première fois que son agent voit le projet, les premières pages, les personnages, etc ; il lui dit : « tu es fou ».

Puis il nous a montré le premier trailer que j’avais filmé mais qui est finalement disponible maintenant sur internet, que voici.

« Des fois on a une mère, un père [etc]… des fois il n’y a personne… et des fois il y a des boîtes. Il y a toutes sortes de familles de toutes formes et de toutes tailles, et même des rectangulaires. »
Il dit ne pas suivre l’histoire et ses différences… mais ne s’en plaint pas puisqu’il est payé ! Il dit même être plus payé car il y a eu des enchères pour l’achat des droits du film ce qui a fait augmenter le prix !

Il ajoute que ça fait un drôle d’effet de voir sur écran quelque chose qu’il écrivait et dessinait seul dans sa chambre… L’éditrice (je crois) lui demande si c’est un petit fils, il répond : « oui mais un petit-fils bâtard » ! ;)
Il nous montre ainsi une seconde vidéo, que voici.

Il nous donne alors quelques chiffres :
• 1500 images différentes sur story-board
• Centaines de décors
• 200 animateurs
• 1 an et demi de travail
• 1 boîte de chocolats (qu’ils lui ont offerte !)

Il ne sait rien de plus si ce n’est qu’il va marcher sur le tapis rouge et qu’il a ainsi acheté une nouvelle robe à sa fille, et qu’il sera à côté d’acteurs anglais très connus !

La traductrice, Rosa-Marie Vassalo parle du problème de la traduction : il fallait réinventer un monde dans une autre langue. Puis elle ajoute que le monde du livre est différent de celui du film (rien qu’un exemple : Les Bricoliaus sont les Boxtrolls, sur qui l’intrigue semble centrée). Mais c’est très bien et ils ont réinventés le monde comme on réinvente un livre quand on le lit. Elle espère juste que ce sera un bon film.

S’en suit des questions réponses avec l’auteur.
Il donne des conseils aux jeunes écrivains en leur disant de laisser sortir nos idées de nos têtes et que, qui sait, on gagnera peut-être même de l’argent !

Il a écrit le livre qu’il aimait, celui qu’il aurait voulu lire. Et s’il est devenu auteur c’est qu’il voulait illustrer son histoire, et en plus il gagne plus ;) ! Il a écrit son premier livre à 25 ans. Quand il était petit il écrivait puis au bout de 2/3 lignes remplissait ses pages de dessins. Il ajoute que s’il n’écrit que du fantastique c’est juste que toutes ses idées et histoires ne sont pas possibles !

Il n’a pas de livre à lui préféré, c’est toujours le prochain. En ce moment il travaille sur la nourriture et il a transformé sa cuisine en laboratoire où il créée des goûts bizarres comme du jus de banane ou de fleurs. Pour être original il prend des choses éloignées et les rassemble dans un met.

Il a aussi d’autres idées de livres comme des oiseaux qui construisent une barque pour battre un record, où un tome 3 aux Chroniques du Pont-aux-Rats : Arthur et l’éléphant blanc. En tout il a déjà écrit 230 livres (écrits et illustrés).

Il finit cette belle et agréable rencontre en disant qu’il aime beaucoup son éditeur et qu’il l’invite dans beaucoup de bons restaurants, et qu’il adore Paris !

 Le son est très mauvais mais voici un extrait de la conférence :




Puis je repars, pour rejoindre Théo et Nathan au Pôle ados qui m’attendent pour manger… mais avant ça, je me précipite à ABC Mélody Editions car Camcam Princesse est toujours là… et je peux ainsi lui faire dédicacer L’arbre à l’envers de Pauline Alphen qu’elle a illustré C’est super ! Elle adore ma mascotte belette ;) Le libraire, lui, par contre, est un commercial pur et dur. C’est à peine s’il me vire du stand à la fin parce qu’en plus de la dédicace j’ai demandé des photos alors qu’une dame attendait derrière… l’horreur.

Quand Princesse Camcam dessine :




Je repars assez content et fonce manger mon pique-nique !
Puis à 13h30, c’est une nouvelle conférence qui s’annonce… en effet, la fameuse Licia Troisi, auteure des Chroniques du Monde Émergé et d’autres trilogies dans ce monde, ainsi que de La fille Dragon est là ! Italienne, mais parlant très bien français, elle commence par un lire le prologue de son livre !
  

Licia Troisi lit :




Elle se présente ensuite : elle est née le 25 novembre 1980 dans les environs de Rome, elle est mariée avec une fille, habite à Rome et fait toujours des études d’astrophysique. Elle écrit sa première trilogie en 2001, qui est publiée en 2004. Elle met 6 mois à écrire un livre, et 6 mois à le corriger. Avant cela elle avait écrit un premier roman à 8 ans, inspiré des romans pour les filles du XVIIIème siècle.

Puis vient des questions et réponses, que je vais vous retranscrire (désolé si le style est un peu haché, j’essaye de faire au mieux).

Elle dit adorer les dragons, et se demande si ce n’est pas à cause de la figurine d’Eliott le Dragon qu’elle avait étant petite, et qui est maintenant à sa fille.

Son livre préféré parmi les siens est le dernier qu’elle a écrit mais qui n’est pas sorti en France, sinon elle adore La secte des assassins.

Parmi ses lectures c’est Les 4 filles du docteur March, puis en grandissant Au nom de la rose, ou 100 ans de Solitude.

Elle dit être une auteure très anxieuse, qui fait toujours des plans mais ça change beaucoup (comme par exemple quand ça passe de 20 à 40 chapitres).

Elle a beaucoup de discipline pour écrire et faire ses études : elle va en cours le matin, travail l’après-midi et écrit le soir.

Elle ne pense pas écrire des albums et histoires pour petits sauf à sa fille à qui elle avait raconté une histoire autour de sa lampe dragon.

Elle était déjà venue en France pour les vacances, pour étudier le français à 15 ans, et à la publication des Chroniques du Monde émergé.

Je lui demande si elle compte reparler de Nihal, mais alors qu’au début elle pensait avoir tout dit et elle entretenait avec elle un rapport d’amour et de haine, elle est aujourd’hui plus pensive…

Elle dit que son prochain roman ne parle pas directement de mythologie mais est inspiré du mythe de Pandore.

Elle écrit d’abord en Italien, et, extrêmement chanceuse dit-elle, ils ont accepté tous ses romans dans la plus grande maison d’édition italienne, sauf un spin-off sur les méchants, et est traduite dans 18 langues.

Elle parle de l’observatoire dans les montagnes au dessus de Rome, où se passe La fille Dragon, et dit y avoir fait sa thèse (c’est à plus de 400m d’altitude). Elle dit que cet observatoire a été construit pendant la guerre, cadeau d’Hitler à Mussolini, mais comme il a été détruit les images viennent en fait du Chili. Sa thèse concernait les galaxies naines autour de la voie lactée, et plus précisément Lion II, la constellation du Lion.

Son personnage préféré est Ido, le maître de Nihal, et un dans son prochain livre.

Elle parle ainsi du lien entre astrophysique et écriture : deux univers, deux passions parallèles. Notamment, elle, elle donne à ces personnages dragons les noms arabes des étoiles de la constellation du Dragon. Et son prochain roman est lié à l’astrophysique.

Enfin, elle parle du héros comme quelqu’un qui fait passer l’éthique avant tout, et qui ce bat pour ce à quoi il croit.


Puis je vais directement au stand Pocket Jeunesse ou après un tout petit peu de queue je peux faire signer mon livre et en acheter un autre à Licia Troisi très gentille, qui aime beaucoup ma mascotte elle aussi ! Elle est super sympa !


Puis nous nous rendons, Clémentine, Nathan, Théo et moi à la conférence de Vincent Villeminot sur Réseaux. Si vous vous souvenez, je n’avais pas vraiment accroché mais je comptais tout de même voir cet auteur plein de sympathie et en discuter avec lui.


 Ainsi il parle, dans sa conférence, de beaucoup de choses extrêmement intéressantes, avec beaucoup de philosophie, il faut l’avouer, et j’en suis… bluffé.

Il commence par présenter Réseau(x) de plusieurs façons et j’avoue qu’il y arrive avec brio parce que c’est tout de même une histoire complexe et extrêmement riche. Il dit que s’il a voulu écrire ce roman c’est parce qu’aujourd’hui on est sollicités par tout un tas d’informations, notamment par des réseaux et c’est ainsi l’histoire de plein de personnages qui ne devraient pas être liés mais qui vont l’être (par Dreamcatcher, ou par les vidéos, etc…). Il parle aussi des masques que l’on se pose dans la « vraie » vie mais encore plus sur facebook.

Il réagit tout de suite quand une jeune collégienne sort son téléphone. Il expose ainsi ce qu’il en pense. Est-elle en train de s’ennuyer ? Ou quand on sort un portable c’est pour des raisons différentes : soit on est nostalgiques du passé, on regarde une photo passée, soit le présent nous intéresse et on prend une photo du présent, soit on anticipe le futur, et, ainsi, on prévoit de le raconter.

Il parle aussi des téléphones en soirée qui aujourd’hui raccourcissent ces moments (2h de soirée et 1h de photo au lieu de 3h de soirée) et en même temps les rallongent de plusieurs jours car on va en discuter ensuite sur les réseaux sociaux.

Puis il nous dit que l’ennui est très intéressant.
Il dit ensuite qu’on te ment dans les jeux-vidéos : le temps n’est pas le même, et on sort d’un combat aussi fort voir plus, alors que dans la vraie vie on n’en ressortira changés (horrifiés, ou monstre ?).

S’il a écrit ce roman, c’est en découvrant qu’il avait une page facebook qu’il n’avait jamais créé. Du coup il s’en est créé une anonyme et a « espionné », regarder comment ça se passait, etc… Il a aussi expérimenté les jeux vidéos.

Il s’interroge aussi sur le fait d’être accroc. Sa première idée était également l’histoire d’un réseau social qui naît, évolue et meurt… mais ça aurait été trop ennuyant. Ainsi il part aussi sur l’idée des rêves qui est la chose la plus intime et en même temps la moins intime… Il y a en Asie une invention qui permettra de filmer ses rêves. Lui ne pose pas comment mais pourquoi.

Il parle ensuite des personnages. Il y a beaucoup de personnages, comme sur les réseaux on est beaucoup. Il pose aussi la question de qui est le héros du livre ? Pour son éditrice : Sixie, pour lui : Nada #1. Il parle de ce dernier : on ne sait jamais qui il est, ce personnage dérange tout le long du roman, il manipule tout le monde. Et presque Vincent Villeminot lui-même qui ne devait pas s’y fondre pour ne pas manipuler ses lecteurs ! Finalement, Vincent dit que la vie n’a pas de héros (dans le sens personnage principal), donc pas le livre.

Il parle aussi d’une possibilité de créer un univers informatique autour du livre mais ça aurait été trop long et aurait coûté trop cher.

Enfin il parle de l’angoisse présente dans le livre, qu’il préfère au suspens, car dans le suspens on sait ce qu’il va se passer, et que dans la vie réelle c’est l’angoisse qui est présente.

Voici un extrait de la conférence :




Nous en sortons… avec un nouveau regard, en tout cas pour moi, et j’ai trouvé ça impressionnant et très intéressant ! Nous nous dirigeons vers la librairie des pépites pour aller discuter avec lui et faire signer nos livres. Je lui promets de relire le premier avant le second tome. Puis Clémentine et moi discutons au moins une demi-heure avec l’éditrice de Nathan qui est super sympa ! Nous parlons de l’édition et de ses livres, de nos lectures, de nos études, et de John Green ;) !

Puis nous passons au stand de la collection R, Clémentine et moi et là.
Là.
Là.
WAOUH.
Kiera Cass, Cat Clarke et CJ Daugherty sont sur le stand ! Intérieurement c’est l’excitation totale et j’appelle Nathan au moins 3 fois pour lui dire de se ramener, et vite ! ;D Et c’est waouaouh ! MAGIQUEMENT EXCEPTIONNEL ! On leur parle chacune leur tour et elles sont adorables, sympathiques, et supers ! C’est génial de les voir. On discute longtemps avec chacune d’entre elles et on fait des photos, signer quelques livres…
 
De gauche à droite : Clémentine, Nathan, Kiera Cass, moi et Théo !



Nous nous dirigeons ensuite vite sur le stand de Black Moon. Pauline Alphen est là ! Je suis heureux ♥ Je lui dis bonjour, je lui fais signer mon livre, on fait des photos, etc, c’est vraiment vraiment vraiment bien et elle est toujours aussi souriante, adorable, gentille ♥ Je passe aussi voir Jean-Luc Marcastel avec qui je discute beaucoup d'Un monde pour Clara. Toujours aussi gentil et généreux !


Puis on va au battle ! Car oui c’est le battle de critiques littéraires ! Cat Clarke vient nous voir mais n’a le temps de voir que Nathan car elle est vite rapatriée par l’éditeur ! On rencontre aussi sa femme, Caroline, bilingue et très très gentille !
Quand je passe, c’est le trac. Alors je dis / lis mon texte et j’en suis heureux ♥ Au compteur les notes sont plutôt bonnes : 5, 4, 4, 4 et 5 sur 5 ♥ l’applaudimètre est aussi plutôt bon mais bon on perd face aux clubs de lectures venus en groupes, forcément ça aide ;) Mais je suis heureux d’avoir participé, c’est super !

Pendant que Nathan va voir Pénélope Bagieu, je vais commencer la queue pour l’auteure de la BD Ewilan. Malheureusement c’est avec dépit que je m’en vais, devant partir et vu le temps qu’elle met je sais que je n’en aurais pas le temps. Je réussis donc à voir Samantha Bailly je suis super content car j’avais beaucoup aimé son livre et je voulais la rencontrer ! Je croise aussi Bannister à qui je dis bonjour et qui est toujours aussi gentil.



Puis… Je m’en vais donc ensuite rapidement direction …
LE CINEMA !
Oui ce soir c’est Hunger Games, l’embrasement ! Je suis heureux d’enfin aller le voir il me tente tellement ! Alors pour tout vous dire j’en ressors… waouh. Emerveillé. Profondément excité et heureux ! L’adaptation est parfaite, le film exceptionnellement parfait, en fait tout est singulièrement parfait et c’est juste wouaouh. J’ai adoré, adoré et adoré ♥

Ainsi ce termine cette troisième journée… le lendemain est un grand jour !

Commentaires

  1. Tellement exceptionnel ♥ Le vendredi soir et la rencontre de Kiera Cass et Cat Clarke ♥♥♥

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    1. Merci Clémentine ♥ Oui un moment à revivre mille milliards de fois...

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  2. En fait, on a vraiment eu pas mal de conférence en commun. J'étais à celle de Carina, de Vincent Villeminot, de Johann Harstad (mais à celle du jeudi pour lui). J'avoue que parfois les questions posées étaient vraiment mm nulles ?
    Je crois que le pire que j'ai eu, c'est à la conférence de Robison Wells ou un lycéen (un lycéen quoi, pas un tout petit) lui a demandé s'il était déjà passé à la télé et combien il gagnait. Affligeant.

    En tout, les conférences étaient vraiment sympa et c'est vraiment ça l'avantage d'y rester plusieurs jours : on a le temps !

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    Réponses
    1. Ha oui comme quoi !
      Oui des fois... par contre j'ai vu une conférence ou des enfants de primaire ont posé de ces questions de fifou :O
      Oui c'est sûr c'est tip top !

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